LA RYTHMIQUE(suite et fin) DE LA FANFARE DES KADORS DE MONTPELLIER

Publié le par Fat JC-Les Kadors

LES CAISSES CLAIRES

 Serge (Best,Beston,Sergeï)

Sa gueule sculptée à la serpe druidique sur les chemins Aveyronnais, juchée sur un bon mètre quatre vingt quinze, lui donne des airs de colosse. Une sorte de Michel Constantin qu'on n'a pas vraiment envie d'énerver.

Dès qu'il s'assoit derrière sa caisse claire, il devient studieux comme une secrétaire mais son regard matois se détache rapidement à la recherche de quelque jolie biche, une belle paire de miches. En fait, c'est un doux, un sensible qui aime les femmes et que ses yeux gourmands appellent toutes "Maman". Pourtant son corps de géant est un refuge qu'elles jugent visiblement réconfortant, comme faire un câlin à Droopy, quoi.

Et non, ce n'est pas un violent not' Beston, mais il a le sens de l'honneur et on plaisante pas avec ça. Il aime tant rire et danser qu'il donne envie de l'embrasser. Et ne vous gênez surtout pas. Il adore ça!

Pierre (Pierrot B)

C'est notre artiste à nous. Le plus lunaire d'entre nous, la mine toujours en extase. Le plus souvent, il a oublié son instrument. A la rigueur, il vient avec ses baguettes. Sa gentillesse et sa bonne humeur lui valent un laissez-passer permanent, et puis de toute façon, il accompagne Popo, son copain de toujours. Sa connaissance de la fanfare bozart est encyclopédique, émaillée de mille anecdotes truculentes dont il faudrait faire un livre. Comme un livre de cuisine, plein de recettes de bonheur.

 Signe particulier: looké mi Pablo, mi Gaston, les espadrilles en guise de trait d'union.

Marie

Moitié féminine du couple mascotte de cette fanf' kifée de cathos athées et d'agnostiques mystiques. Les seuls à avoir été adoubés d'une veste biplace sans avoir encore choisi leurs instruments. Car pendant dix ans, ils furent nos fans les plus fidèles. Chauffaient toutes les manches montpelliéraines de leur pogo borracho bon enfant. Toujours présents pour les grands moments.

De l'aficion à la pratique, il n'y a qu'un pas qu'ils finirent enfin par franchir. Marie à choisi la caisse claire et se montre aussi très habile à la grosse caisse lorsque c'est nécéssaire.

 

Christian (l'Arlésien,Duracel)

Caisse-clairiste redouté mais plein d'allant. Fêtard impénitent, postier de son état et gentleman farmer Camarguais en pépinière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Miguel (Miguelito)

Lui; c'est un drôle d'Indien. Un vrai. Un Sud-Américain. Impassible comme Buster Keaton. Son regard de statue Maya ne laisse rien filtrer des mille chimères qui occupent sa pensée. Ni l'ennui, ni la joie ne transpirent. Le vide absolu et puis, Badaboum, c'est l'explosion colorée, le pulse jouissif qui gicle sur les peaux. Un bon sourire, léger et furtif, vient alors éclairer son visage avant de repartir sur le chemin des songes et de la méditation.

Mais voilà quelques mois que le bonhomme nous a quittés pour rentrer, sa thèse sous le bras, en Equateur et on n'est pas prêt de l'oublier notre Roi du Bolero.

 

 

  LE BANJO: 

Francois (Francesco,le Chaman)

Un surnom italien depuis qu'il s'est amouraché d'une belle fille d'Italie. Notre Banjo sporadique et désabusé se sent noyé au c?ur de nos décibels cuivrés alors il a bricolé un mégaphone pour se faire entendre. Mais il est avant tout le chaman officiel des Kadors. Ses doigts en or réparent nos petits bobos en coulisse. Sur l'art du guérisseur il est intarissable. C'est aussi un marin aguerri aux turpitudes de notre rebelle Méditerranée qu'il aime chevaucher à la voile, une palangre bardée d'hameçons coincée entre deux orteils lorsqu'elle choisit de se faire langoureuse, ou plus encore sur sa planche si elle se la joue tumultueuse.

Signes particuliers: haut comme trois pommes et l'oeil envoûteur.

Les portraits sont signés Terry et Didou . Ces textes accompagnés de photos tapissaient les " murs " de la tente d'acceuil des invités pour la Fête des  10 ans de la FANFARE DES KADORS en août 2004.

 

 

 

 

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